Jean Zay
Création à Bruxelles

Durée 1h15 - À partir de 13 ans
Du jeudi 5 au samedi 7 février 2026 à 20h30 -
CCLJ (Rue de l’Hôtel des Monnaies, 52)

Après un simulacre de procès, Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale et des Beaux- Arts du Front Populaire, radical de gauche, franc-maçon et cible des antisémites, est condamné par le gouvernement de Pétain à la déportation. Incarcéré à la prison de Riom, il sera assassiné par la milice française le 20 juin 1944.

La voix qui se fait entendre dans son Journal de captivité est à ce point sensible et incarnée, qu’elle nous permet un retour dans le temps d’une saisissante netteté, et nous offre un éclairage précieux sur son action visionnaire : il aura réformé l’Éducation, créé le CNRS, le Musée de l’Homme, préparé le premier Festival de Cannes, organisé l’Exposition universelle de 1937…

Éclairage aussi sur le tragique de son destin, celui d’un homme en lutte contre l’anéantissement moral, un humaniste au «cœur ferme», n’ayant d’autre horizon que le bien public, le souci de la vérité.

Une formidable leçon de présence au monde.

Il repose désormais au Panthéon.

Ecriture D’après Jean Zay, Adaptation de Xavier Béja Mise en scène Michel Cochet Interprète  Xavier Béja Régie Thomas Deshayes Production Théâtre en Fusion

La Presse en parle

Jean Zay, l’homme complet : Le Résistant et réformateur de la Culture ressuscité avec passion
France Info Culture

L’interprétation de Xavier Béja est bouleversante. Ce spectacle indispensable offre au rêve humaniste de Jean Zay de ne pas terminer, comme son cadavre, oublié au fond de la crevasse du Puits-du-Diable.
La Terrasse

Xavier Béja attrape son public. Comédien caméléon, il nous fait partager la force du récit, incarne un Jean Zay attachant à la personnalité exceptionnelle. Son interprétation et la mise en scène aiguisée opèrent la légère déréalisation propre aux merveilleuses fictions. Une pièce incontournable.
Toute la culture

Un texte fort, très imagé qui, dès le début de la pièce, met le spectateur en parfaite osmose et empathie avec le personnage. Coup de cœur pour cette pièce historique bouleversante.
La Provence


L’impressionnant Xavier Béja transforme le plateau en chambre d’échos des tourments d’un corps diminué et d’une conscience aux idéaux inébranlables.
Marianne

Tout est ici délicatesse et hommage
LICRA

Xavier Béja incarne magnifiquement un Jean Zay sensible, attachant, tout en soif de vie et de liberté. (…) l’interprète de ce témoignage écrit par Jean Zay en prison, offre un éclairage précieux sur le tragique destin d’un homme en lutte contre l’anéantissement moral. (...) Une formidable leçon de présence au monde.
Le Dauphiné libéré

J’ai aimé découvrir l’histoire de cet homme d’envergure pris entre quatre murs et cultivant en dépit de tout son amour de la vie. De très beaux moments, un texte tenu et une partition d’acteur sensible sans pathos.
France Inter